L’occupation humaine du vallon de Myon est ancienne : la grotte de la Vierge, près du Lison, témoigne des occupations successives, de – 17 000 avant notre ère à – 5 000, par des chasseurs-cueilleurs. Parmi les rares traces écrites très anciennes concernant Myon, on note : en 1303 et 1334, la mention de moulins sur le Lizon ; en 1259 et 1303, la construction d’une forteresse, devenue pour nous le Château du Peu, déclaré en 1577 « fort ruyneux et tout désolé. »
Jusqu’à la Révolution, l’agriculture et le petit élevage sont la principale source de richesse des habitants du village (les forêts sont propriété des seigneurs). Mais dès le haut Moyen-Age, pour suppléer au maigre revenu des parcelles (de plus en plus divisées au fil des héritages), le bûcheronnage et le transport des bois pour les Salines ont été pratiqués. Car depuis un millénaire, Myon vit dans l’orbite de Salins ; au Moyen-Age déjà, on pouvait envoyer ses enfants s’y instruire dans les Collèges religieux ; les foires de Salins rythmaient l’année, les Salines animaient une économie très dynamique.
Les seigneurs de Myon n’y habitaient pas, n’assuraient plus ni aide, ni protection aux « manans et habitants », mais venaient encaisser taxes, décimes, cens, banalités, … Sans compter l’Abbaye St-Paul de Besançon (propriétaire de 40 fermes en 1742). Les gens se défendaient au mieux des abus, allant demander justice au baillage de Quingey, voire à Dole, puis après l’Annexion, à Besançon.
Parmi les grandes secousses de l’Histoire, il faut mentionner :
La « mémoire des pierres » : ce sont quelques monuments remarquables :
Personnages contemporains remarquables :
Pour en savoir plus sur l’histoire du village, n’hésitez pas à consulter en Mairie le livre de Michel Villemagne « Chronique d’un village comtois : MYON au cours des âges » (Reste à écrire l’histoire des 100 dernières années !)